

L’engagement féminin dans l’Eglise primitive
PAR VALÉRIE DUVAL-PUJOL
Dans la conclusion de sa magni- fique épître aux Romains, Paul évoque ses collaboratrices. Loin d’être un affreux misogyne, il loue leurs qualités, leur engagement pour le Seigneur, leur ministère. Dans les Eglises du 1 er siècle, les femmes sont très importantes : il salue nommément trente personnes, dont dix sont des femmes. Un tiers !
La première, Phoebé, est diakonos et prostatis, deux mots traduits diversement par « aide », « servante », « diaconesse » ou « ministre ». Or diakonos signifie qu’elle a joué un très grand rôle…